« Tiens, j’ai un projet qui devrait te plaire ! »

« Tiens, j’ai un projet qui devrait te plaire ! »

On me demande souvent comment je choisis les sujets des livres que j’écris. La réponse est claire : la plupart émanent de propositions que j’ai faites aux éditeurs. J’ai gardé de mon passé de journaliste pigiste l’habitude de lancer des sujets. Parce qu’une thématique m’intéresse, parce j’ai envie de la développer de façon ludique pour un jeune public, ou parce qu’une rencontre a été le déclencheur d’un projet.

D’autres livres sont des commandes d’éditeurs. Parfois, il s’agit juste d’une idée, comme pour Le Super-livre de mes 10 ans dont le brief était assez succinct : un livre à ouvrir et rouvrir tout au long de l’année de ses 10 ans, qui mêle des infos et des jeux, sur lequel on n’écrit pas. À moi, ensuite, de trouver les thématiques, de choisir le ton, d’élaborer le sommaire – et je me réjouis que ce projet soit devenu un succès de librairie, que nous avons ensuite décliné pour les 6, 7, 8 et 9 ans !

Mais au-delà de cet exemple, beaucoup de commandes s’inscrivent dans le cadre de collections. C’est le cas de Dieu dans « mes p’tits pourquoi » chez Milan ou des « docu dont tu es le héros » chez Fleurus : Mission pôle Nord m’a été commandé mais (on ne se refait pas !) j’ai proposé les autres thématiques.

L’année dernière, une éditrice est venue me voir en disant : « Tiens, j’ai un projet qui devrait te plaire ! ». Dans la collection « L’histoire C’est pas sorcier ! », Deux Coqs d’Or voulait intégrer un opus sur les droits des femmes et Elsa savait combien ce sujet me tient à cœur ! Pas seulement parce que Portraits de femmes libres est l’un de mes premiers livres, mais parce qu’au cours des différents projets sur lesquels nous avons travaillé ensemble (dont les Super-livres), le sujet a régulièrement surgi dans les échanges : et si, dans cette double-page sur les exploits sportifs, on incluait un petit paragraphe sur l’égalité entre les femmes et les hommes ? Pourquoi ne pas glisser un texte sur les clichés sexistes ? Sans compter l’attention portée aux illustrations : ici, le petit garçon exprime ses craintes, là c’est la petite fille qui joue à la bagarre…

Bien sûr, je continue de penser que ces représentations sont essentielles pour faire évoluer les mentalités vers une société plus égalitaire. Mais un livre qui aborde le sujet frontalement est aussi évidemment le bienvenu ! Surtout dans cette collection à la maquette dynamique où certaines informations sont données en tant que telles et d’autres sous forme de quiz. Je suis donc très heureuse de voir paraître L’histoire du droit des femmes. Une lutte pour l’égalité. Et la formule « disponible toutes les bonnes librairies » s’applique particulièrement bien ici !

 

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